Un site internet ? Non, merci, je m’en passe.
En 2021, certaines professions sont encore assez peu dotées d’un site internet. Principalement les professions libérales et les artisans, mais pas seulement ; de nombreuses PME non plus n’ont pas fait créer un site internet.
La plupart du temps, la réponse donnée par le chef d’entreprise est « Je n’en n’ai pas besoin pour trouver des clients. »
C’est surement vrai. Mais c’est passer à côté d’une large partie de la mission d’un site internet. Il peut en avoir plusieurs. Enumérons les :
- Chercher des clients
- Aider les clients existants
- Apporter un service complémentaire à ces clients
- Apporter de la valeur à l’entreprise en vue de sa revente
- Donner une image dynamique de l’entreprise
- Garder le contact avec les relations professionnelles (clients, fournisseurs, salariés, partenaires, etc) en dehors des moments de contacts habituels
- Chercher des salariés, des stagiaires
- Valoriser son image de dirigeant pour soi-même, pour son conjoint, ses enfants, ses proches, pour ses partenaires économiques
- Voir venir les évolution du marché, de la concurrence, de la réglementation.
Autre raison invoquée, le coût.
Il est vrai que pour certains artisans ou certaines professions libérales, mille euros mis dans la création d’un site internet, c’est autant d’argent en moins dans les revenus personnes parfois maigres ou aléatoires.
C’est surement un frein, mais ça ne doit pas être un coup d’arrêt définitif.
D’abord, on peut faire un site web assez simple pour à peine plus que mille euros. Alors, certes, ce ne sera pas le site le plus époustouflant de la planète web, mais ce sera un début. De ce premier site web, vous pourrez commencer à obtenir de la visibilité, peut être quelques demandes de devis supplémentaires qui paieront le site web.
Ensuite, si vous faites appel à un prestataire un peu pertinent, il pourra vous proposer d’étoffer progressivement votre site web, afin d’y rajouter, page après page, de nouvelles rubriques. Morceau par morceaux, mois après mois, à votre rythme financier, chaque professionnel peut se créer un site internet à la fait esthétique, visible, et à jour.
Un site web doit être vu comme un investissement. D’ailleurs sur le plan comptable, c’en est un et son coût viendra s’inscrire en charge.
Parions qu’en moins d’un an, votre site internet aura été payé par les quelques commandes supplémentaires qu’il aura généré.
Autre argument souvent entendu pour repousser la création d’un site internet : « Ce qui compte, c’est le référencement Google, sinon, ça ne sert à rien. » Oui et non.
Oui, si le site internet est fait pour trouver de nouveaux clients.
Non s’il a vocation à refléter une image auprès des clients, des salariés, des proches.
Non s’il est là pour apporter des services complémentaires aux clients existants.
On le voit, cela dépend de l’objectif du site internet.
Si effectivement le site web a pour vocation à générer des demandes de devis ou des contacts commerciaux, c’est sûr qu’il faudra le promouvoir. Et cela passe par différentes techniques que l’on peut mettre en œuvre soi-même ou que l’on peut effectivement sous-traiter moyennant paiement.
Enfin, certaines personnes ne jurent que par les réseaux sociaux et n’ont qu’un compte Facebook, par exemple.
Là encore, cela dépend de l’usage que vous assignez à votre site internet. Notons néanmoins que les réseaux sociaux sont plus ou moins « à la mode ». Ainsi Facebook est clairement en perte de vitesse, de moins en moins de monde (en France) se servant de cette plateforme, les Français migrant aujourd’hui vers d’autres réseaux tels Instagram, Twitter, TikTok ou Snapchat. Et vers d’autres réseaux sociaux demain vraisemblablement. Seuls demeurent incontournables les sites web qui peuvent d’ailleurs être visibles désormais sur les smartphones sans contraintes de débit ou de visibilité.
En résumé, faire le choix d’un site internet, ce n’est pas seulement chercher des clients, c’est montrer à soi-même, à ses clients (patients ou usagers) que l’on est soucieux d’offrir une prestation de qualité. Et que ça se voit.